Politique
Quoi de neuf chez nous ?
[Alexandre Royer-Lavallée]
Mis en ligne le 28 août 2013, publication : Volume 3, numéro 1
En dehors du cocon universitaire, une saison chaudement politique nous attend. D’abord, de façon certaine, les québécois iront aux urnes le 2 novembre prochain pour élire leurs conseillers municipaux ainsi que leur maire ou mairesse. Après avoir déguerpi dans la honte, qui remplacera les Vaillancourt et Duplessis à Laval, les Tremblay et Applebaum à Montréal, les Marcotte à Mascouche ? Quant au maire de St-Rémi, Michel Lavoie, sera-t-il démis de ses fonctions avant les élections ? Rappelons-nous qu’il est accusé de fraude, d’abus de confiance et de complot et que des procédures judiciaires sont actuellement en cours pour tenter de le destituer, en lien avec la nouvelle loi 10[1]. Malgré tout, il souhaite toujours briguer la mairie de cette municipalité du sud de Montréal. À Rimouski, le maire Éric Forest, qui est aussi président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), compte se présenter pour un troisième mandat.
Par ailleurs, le gouvernement Marois étant minoritaire, la menace d’élection plane en permanence sur la colline parlementaire. Fort de son nouveau chef Philippe Couillard, le Parti libéral du Québec (PLQ) serait prêt pour des élections. Reste à voir si les sondages lui seront assez favorables pour qu’il décide de sauter le pas. Le parti semble même en train d’essayer de remodeler son image en misant sur le thème de la justice sociale. En clôture du congrès de l’aile jeunesse du PLQ, M. Couillard a d’ailleurs affirmé que son parti « a le cœur à gauche et le portefeuille à droite ».
Quant à la commission Charbonneau, les audiences reprendront le 3 septembre prochain.
[1] « Loi permettant de relever provisoirement un élu municipal de ses fonctions » http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/projets-loi/projet-loi-10-40-1.html
Par ailleurs, le gouvernement Marois étant minoritaire, la menace d’élection plane en permanence sur la colline parlementaire. Fort de son nouveau chef Philippe Couillard, le Parti libéral du Québec (PLQ) serait prêt pour des élections. Reste à voir si les sondages lui seront assez favorables pour qu’il décide de sauter le pas. Le parti semble même en train d’essayer de remodeler son image en misant sur le thème de la justice sociale. En clôture du congrès de l’aile jeunesse du PLQ, M. Couillard a d’ailleurs affirmé que son parti « a le cœur à gauche et le portefeuille à droite ».
Quant à la commission Charbonneau, les audiences reprendront le 3 septembre prochain.
[1] « Loi permettant de relever provisoirement un élu municipal de ses fonctions » http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/projets-loi/projet-loi-10-40-1.html