Culturel
Pot-pourri hivernal des spectacles présentés à la coopérative Paradis
[Véronique Lavoie]
Mis en ligne le 18 janvier 2014, Volume 3, numéro 4
Groenland, je suis au Paradis
C’est à guichet fermé, le 28 novembre dernier, que la formation Groenland a fait fondre le cœur de la foule captivée par leur synergie. Récipiendaire de deux prix GAMIQ, soit Révélation de l’année et Meilleur album pop, ce groupe a présenté l’ensemble de leur premier album The Chase, lancé en avril dernier, en plus de quelques pièces inédites et une reprise. Que ce soit avec l’aide de son clavier, de son ukulélé, de ses percussions ou de sa voix envoutante, la chanteuse Sabrina Halde obnubile l’attention avec son énergie et sa grande polyvalence. Chaque membre du groupe dégage une couleur particulière qui forme un tout éclaté et festif : l’élégante violoniste, la mystérieuse violoncelliste, l’enthousiaste bassiste, le dynamique batteur et l’exotique Jean-Vivier Lévesque avec son mélodica. Bref, un son unique, enveloppé de chœurs sentis, qui ajoutent une belle profondeur à la mélodie. Pour moi, Groenland est comme sac magique pour l’âme : réconfortant et ô combien agréable !
C’est à guichet fermé, le 28 novembre dernier, que la formation Groenland a fait fondre le cœur de la foule captivée par leur synergie. Récipiendaire de deux prix GAMIQ, soit Révélation de l’année et Meilleur album pop, ce groupe a présenté l’ensemble de leur premier album The Chase, lancé en avril dernier, en plus de quelques pièces inédites et une reprise. Que ce soit avec l’aide de son clavier, de son ukulélé, de ses percussions ou de sa voix envoutante, la chanteuse Sabrina Halde obnubile l’attention avec son énergie et sa grande polyvalence. Chaque membre du groupe dégage une couleur particulière qui forme un tout éclaté et festif : l’élégante violoniste, la mystérieuse violoncelliste, l’enthousiaste bassiste, le dynamique batteur et l’exotique Jean-Vivier Lévesque avec son mélodica. Bref, un son unique, enveloppé de chœurs sentis, qui ajoutent une belle profondeur à la mélodie. Pour moi, Groenland est comme sac magique pour l’âme : réconfortant et ô combien agréable !
À mi-temps entre le rock et le country
Le 6 décembre 2013, Tire le coyote, dans une ambiance du style cabaret, a fait découvrir au public un style rock-folk-country qui lui est propre. Avec son trémolo intriguant, Benoit Pinette a chanté des titres qui font nécessairement sourire comme Calfeutrer les failles, Chanson d’amour en Sol standard, L’âge d’or vaut rien, Jésus, sans oublier la dernière pièce du spectacle : Chainsaw. Il crée sa propre poésie avec des paroles qui se sont logées en moi, notamment : « Je veux te suivre où l’amour danse », « Je t’ai trouvé dans le rayon des soleils » ou encore « Crever un œil à l’orgueil ». Tire le coyote a aussi livré un magnifique interlude, sans micro, accompagné de son guitariste Shampoing. Ces frissons et cette écoute silencieuse de la foule ne pourront jamais être dignement décrits : une véritable symbiose entre l’artiste et son public se forge. Bref, un spectacle à la fois touchant et sympathique, aux saveurs country et rock.
Le 6 décembre 2013, Tire le coyote, dans une ambiance du style cabaret, a fait découvrir au public un style rock-folk-country qui lui est propre. Avec son trémolo intriguant, Benoit Pinette a chanté des titres qui font nécessairement sourire comme Calfeutrer les failles, Chanson d’amour en Sol standard, L’âge d’or vaut rien, Jésus, sans oublier la dernière pièce du spectacle : Chainsaw. Il crée sa propre poésie avec des paroles qui se sont logées en moi, notamment : « Je veux te suivre où l’amour danse », « Je t’ai trouvé dans le rayon des soleils » ou encore « Crever un œil à l’orgueil ». Tire le coyote a aussi livré un magnifique interlude, sans micro, accompagné de son guitariste Shampoing. Ces frissons et cette écoute silencieuse de la foule ne pourront jamais être dignement décrits : une véritable symbiose entre l’artiste et son public se forge. Bref, un spectacle à la fois touchant et sympathique, aux saveurs country et rock.
Le cocon psychédélique de Suuns
La formation montréalaise Suuns, le vendredi 13 décembre, a débarqué au Paradis avec un seul but en tête : conquérir le public bas-laurentien. Avec son style rock et hypnotique, le quartet a plongé la foule dans un état envoûtant, presque lévitant avec un son tout en basse mélangé à une voix douce et enveloppante. Le jeu de lumières de Robin Servant, à la technique, s’est parfaitement harmonisé à l’intensité de la prestation. Bref, Suuns a fait honneur à son prix GAMIQ pour l’Album indie rock de l’année, avec cette musique tellement indescriptible qui fait vibrer l’âme. Vous devez écouter leur album Image du futur pour comprendre dans quelle stratosphère la formation nous téléporte.
La formation montréalaise Suuns, le vendredi 13 décembre, a débarqué au Paradis avec un seul but en tête : conquérir le public bas-laurentien. Avec son style rock et hypnotique, le quartet a plongé la foule dans un état envoûtant, presque lévitant avec un son tout en basse mélangé à une voix douce et enveloppante. Le jeu de lumières de Robin Servant, à la technique, s’est parfaitement harmonisé à l’intensité de la prestation. Bref, Suuns a fait honneur à son prix GAMIQ pour l’Album indie rock de l’année, avec cette musique tellement indescriptible qui fait vibrer l’âme. Vous devez écouter leur album Image du futur pour comprendre dans quelle stratosphère la formation nous téléporte.
Alex Nevsky, prismacolor
Armés de leurs pyjamas, de lumières de Noël, de plumes, de confettis et bien sûr de bonne musique, l’auteur-compositeur-interprète Alex Nevsky et son groupe, ont su amener la magie qui règne pendant le temps des Fêtes, le 21 décembre dernier, au party pyjama du Paradis. Haut en couleur, le chanteur a su user de chaque teinte pour charmer la foule : couleurs pastel pour sa poésie, son slam enveloppant sur la tristesse ou sa béatitude sous son éclairage sous-marin et couleurs charbonneuses pour ce son profond qui fait rebondir le cœur, son côté plus rock qui fait danser les spectateurs ou son humour, avec la fameuse journée de l’orgasme. La fausse dernière chanson du spectacle (on s’entend qu’il est impossible de ne pas en redemander), c’est-à-dire son succès radiophonique « On leur a fait croire », a littéralement fait le bonheur de la foule qui lançait des plumes d’oreillers et qui chantait en chœur les connus « papapapapapa ». Pour reprendre les dires de cet attachant Nevsky, « L’amour n’est pas qu’un slogan », mais c’est aussi un party de Noël avec Alex Nevsky. Il ne manquait plus qu’une maison en pain d’épice pour combler ma joie !
Bref, avec sa programmation si diversifiée et unique, comment ne pas succomber à l’appel de la Salle rouge du Paradis, et pour vous remercier, la coopérative offre une carte fidélité qui vous permet d’aller voir un spectacle gratuit après cinq visites. C’est une belle occasion pour découvrir des groupes émergents bourrés de notes, de refrains et d’interventions uniques !
Armés de leurs pyjamas, de lumières de Noël, de plumes, de confettis et bien sûr de bonne musique, l’auteur-compositeur-interprète Alex Nevsky et son groupe, ont su amener la magie qui règne pendant le temps des Fêtes, le 21 décembre dernier, au party pyjama du Paradis. Haut en couleur, le chanteur a su user de chaque teinte pour charmer la foule : couleurs pastel pour sa poésie, son slam enveloppant sur la tristesse ou sa béatitude sous son éclairage sous-marin et couleurs charbonneuses pour ce son profond qui fait rebondir le cœur, son côté plus rock qui fait danser les spectateurs ou son humour, avec la fameuse journée de l’orgasme. La fausse dernière chanson du spectacle (on s’entend qu’il est impossible de ne pas en redemander), c’est-à-dire son succès radiophonique « On leur a fait croire », a littéralement fait le bonheur de la foule qui lançait des plumes d’oreillers et qui chantait en chœur les connus « papapapapapa ». Pour reprendre les dires de cet attachant Nevsky, « L’amour n’est pas qu’un slogan », mais c’est aussi un party de Noël avec Alex Nevsky. Il ne manquait plus qu’une maison en pain d’épice pour combler ma joie !
Bref, avec sa programmation si diversifiée et unique, comment ne pas succomber à l’appel de la Salle rouge du Paradis, et pour vous remercier, la coopérative offre une carte fidélité qui vous permet d’aller voir un spectacle gratuit après cinq visites. C’est une belle occasion pour découvrir des groupes émergents bourrés de notes, de refrains et d’interventions uniques !