Culturel
Le sommeil, on est au-dessus de ça : Bilan de la Nuit d'écriture 2014
[Véronique Lavoie]
Mis en ligne le 11 mars 2014, publication : Volume 3, numéro 5
La Nuit d’écriture 2014 s’est déroulée, le 17 janvier dernier, au café L’Auriculaire de l’UQAR, avec, comme invité d’honneur, le prestigieux Dany Laferrière, récemment élu à l’Académie française. Cet événement, organisé par quatre étudiantes au baccalauréat en lettres et création littéraire, soit Anne-Marie Duquette, Marie-Ève Hamilton, Andréanne Vibert et moi-même, Véronique Lavoie, a permis à une quarantaine de participants d’aiguiser leur plume en compagnie d’artisans du milieu littéraire. Mes trois consœurs ont bien voulu répondre à quelques questions pour faire un bilan de cette nuit.
Crédit photo : Anne-Marie Duquette
Quel a été l'impact de la nuit selon toi, sur le processus créateur des participants et pour la vie littéraire bas-laurentienne ?
Anne-Marie Duquette : Pour moi, organiser la Nuit d’écriture, c’est un moyen de mettre en action la vie littéraire de Rimouski. La création littéraire est un art qui se pratique majoritairement en solitaire, et souvent de façon autodidacte. Je souhaitais faire de cette nuit un lieu de rencontre entre écrivains en herbe et entre professionnels, une jonction entre les univers créatifs, un carrefour à idées. L’événement s’adressait autant à de jeunes écrivains qu’à n’importe qui motivé et intéressé à participer aux ateliers. Le but était de stimuler l’écriture, peu importe son ampleur chez l’individu. Voilà pourquoi la liste des thèmes des ateliers était si variée : nous voulions emmener les participants hors des sentiers battus, hors des zones de confort, hors de toute attente. Je crois que chacun a pu expérimenter quelque chose de nouveau au cours de la Nuit ; développer un nouvel intérêt ou une nouvelle aversion envers un genre. Dans tous les cas, les participants étaient invités à expérimenter, à essayer, à sculpter son identité créatrice, à affirmer ses goûts.
Je crois pouvoir affirmer, avec raison, que l’objectif est atteint. Selon les commentaires reçus à la suite de l’événement, je pense qu’il est juste de dire que tout le monde a retiré quelque chose de cette Nuit, qu’il a appris sur lui-même. Et puis, ces identités créatrices se sont rencontrées et ont pu échanger. Je souhaite sincèrement que des amitiés littéraires se soient formées, mais ça, seul l’avenir nous le dira. En attendant, je pense à l’année prochaine.
Quel atelier parmi les dix de la Nuit t'a le plus surpris et pourquoi ?
Andréanne Vibert : Mon atelier préféré a été celui du conte, à 2 h, animé par Mathieu Barrette, à cause de son approche unique et de sa grande interaction avec les participants. Son atelier a soulevé beaucoup d'émotions chez les participants lors de la période de lecture. En gros, l’atelier consistait à écrire, les mains attachées par des cordes, avec des bouts de papier chiffonnés et des crayons brisés, nos dernières pensées, paroles ou messages avant de mourir. Pour mettre les participants dans l’ambiance, Mathieu Barrette a fait jouer de la musique assez stressante pour justement créer un sentiment d’urgence, en plus de se promener dans la salle en chuchotant un conte. Le but de cet atelier était de faire réaliser aux participants qu’une phrase ou un mot comporte une vérité et une sincérité fidèle au conte. Ce fut un atelier qui m'a permis d'en apprendre davantage sur la manière d'aborder le genre du conte.
Qu'est-ce que tu retiens de cette expérience en tant qu'organisatrice et créatrice ?
Marie-Eve Hamilton : Qu'il ne faut pas hésiter à aller, à faire des choses complètement folles pour bouger des montagnes, à sortir de sa zone de confort et d'expérimenter pour découvrir de nouvelles choses !
Anne-Marie Duquette : Pour moi, organiser la Nuit d’écriture, c’est un moyen de mettre en action la vie littéraire de Rimouski. La création littéraire est un art qui se pratique majoritairement en solitaire, et souvent de façon autodidacte. Je souhaitais faire de cette nuit un lieu de rencontre entre écrivains en herbe et entre professionnels, une jonction entre les univers créatifs, un carrefour à idées. L’événement s’adressait autant à de jeunes écrivains qu’à n’importe qui motivé et intéressé à participer aux ateliers. Le but était de stimuler l’écriture, peu importe son ampleur chez l’individu. Voilà pourquoi la liste des thèmes des ateliers était si variée : nous voulions emmener les participants hors des sentiers battus, hors des zones de confort, hors de toute attente. Je crois que chacun a pu expérimenter quelque chose de nouveau au cours de la Nuit ; développer un nouvel intérêt ou une nouvelle aversion envers un genre. Dans tous les cas, les participants étaient invités à expérimenter, à essayer, à sculpter son identité créatrice, à affirmer ses goûts.
Je crois pouvoir affirmer, avec raison, que l’objectif est atteint. Selon les commentaires reçus à la suite de l’événement, je pense qu’il est juste de dire que tout le monde a retiré quelque chose de cette Nuit, qu’il a appris sur lui-même. Et puis, ces identités créatrices se sont rencontrées et ont pu échanger. Je souhaite sincèrement que des amitiés littéraires se soient formées, mais ça, seul l’avenir nous le dira. En attendant, je pense à l’année prochaine.
Quel atelier parmi les dix de la Nuit t'a le plus surpris et pourquoi ?
Andréanne Vibert : Mon atelier préféré a été celui du conte, à 2 h, animé par Mathieu Barrette, à cause de son approche unique et de sa grande interaction avec les participants. Son atelier a soulevé beaucoup d'émotions chez les participants lors de la période de lecture. En gros, l’atelier consistait à écrire, les mains attachées par des cordes, avec des bouts de papier chiffonnés et des crayons brisés, nos dernières pensées, paroles ou messages avant de mourir. Pour mettre les participants dans l’ambiance, Mathieu Barrette a fait jouer de la musique assez stressante pour justement créer un sentiment d’urgence, en plus de se promener dans la salle en chuchotant un conte. Le but de cet atelier était de faire réaliser aux participants qu’une phrase ou un mot comporte une vérité et une sincérité fidèle au conte. Ce fut un atelier qui m'a permis d'en apprendre davantage sur la manière d'aborder le genre du conte.
Qu'est-ce que tu retiens de cette expérience en tant qu'organisatrice et créatrice ?
Marie-Eve Hamilton : Qu'il ne faut pas hésiter à aller, à faire des choses complètement folles pour bouger des montagnes, à sortir de sa zone de confort et d'expérimenter pour découvrir de nouvelles choses !